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Les 10 pages essentielles à lire avant d'investir en SCPI

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Les différents frais de l'assurance vie

Les frais associés à un contrat d'assurance vie sont des éléments clés à considérer avant la souscription. On retrouve donc les frais d’entrée, les frais de gestion, les frais d'arbitrage, ainsi que les frais de sortie ou de rachat. Certains contrats peuvent également inclure des frais optionnels, dépendant des options choisies par l'épargnant. Conçu pour répondre à de multiples objectifs, l'assurance vie est un produit financier alliant prévoyance et investissement. Cette solution d'épargne, reconnue pour ses avantages indéniables, offre une sécurité relative et un potentiel de rendement. France SCPI examine en détail les différents frais de l'assurance vie, aidant ainsi chaque épargnant à prendre une décision éclairée.

Qu’est-ce que l'assurance vie ?

L'assurance vie, pilier de l’investissement, offre une sécurité monétaire à l'assuré ou à ses bénéficiaires désignés. Ce contrat, généralement formalisé par des versements réguliers, permet à l’assuré de percevoir une somme d’argent, déterminée selon des conditions préétablies dans l'accord. Ces critères peuvent être liés à la durée de vie de l'assuré, à la survenue d’un événement spécifique, ou à d'autres éléments préalablement définis.

Souvent perçu comme un moyen de couverture, notamment en cas de décès, le contrat d’assurance vie s’est élargi au fil des décennies. Il est désormais davantage utilisé comme un outil d'épargne et d'investissement. Ainsi, sa configuration permet de combiner deux aspects : la prévoyance (protection contre les aléas de la vie) et l'épargne (capitalisation d'une somme d'argent). Preuve de son incroyable succès et de sa popularité croissante, les encours des contrats d’assurance vie ont atteint 1.842 milliards d’euros à l’issue de l’année 2022, faisant de ce placement le premier moyen d'épargne et d’investissement en France.

Cette reconnaissance s'explique en grande partie par sa polyvalence et ses nombreux avantages, parmi lesquels :

  • Une gamme de supports diversifiés : il permet d'investir dans une variété de supports, qu'ils soient financiers ou immobiliers comme les Unités de Compte (UC) ou SCPI.
  • Une fiscalité particulièrement attractive : non seulement l’impôt sur l’assurance vie s'applique uniquement aux retraits effectués sur les plus-values, mais elle devient davantage fructueuse au fil du temps. Après huit années, le souscripteur bénéficie d’un abattement fiscal sur les retraits, atteignant jusqu’à 4.600 euros par personne ou 9.200€ pour un couple.
  • Une transmission de patrimoine avantageuse : l'épargne transmise au sein du contrat d’assurance vie échappe aux droits de succession jusqu’à un certain montant, rendant ce placement encore plus attractif pour de nombreux Français.

Quels sont les différents frais encadrant l’assurance vie ?

Prisé pour ses avantages fiscaux, sa flexibilité et sa capacité à répondre à divers objectifs patrimoniaux, le contrat d’assurance vie comporte malgré tout des points de vigilance, notamment liés aux frais.

Les frais d’entrée ou frais sur versement

Les frais d’entrée, également appelés frais sur versement, représentent une partie prédéfinie du capital investi dans le contrat d'assurance vie. Ces frais, qui servent à couvrir les dépenses liées à la commercialisation du contrat par l'assureur, sont déduits à chaque nouvel apport de fonds. Ainsi, pour un investissement de 1.000 euros et des frais d’entrée de 2%, la somme réellement investie sera de 980 euros. Même s’ils sont en voie de disparition avec l’essor des contrats sur internet, les assureurs proposent des contrats dont les frais d’entrée varient de 0% à 4%, tout en respectant le plafond de 5% fixé par la législation en vigueur. Généralement, le niveau de ces frais est dégressif en fonction du montant investi. Par ailleurs, il convient de noter que certains contrats peuvent inclure des frais de dossier, lesquels se situent habituellement entre 20 et 30 euros, venant s'ajouter lors de la souscription à un contrat d’assurance vie.

Les frais de gestion

Prélevés annuellement, les frais de gestion constituent une charge inévitable pour l'épargnant afin de couvrir les coûts de gestion du contrat par l'assureur. Leur ampleur fluctue en fonction du type de support choisi par le souscripteur. Pour le Fonds en euros, caractérisé par sa stabilité et sa garantie en capital, les frais sont un pourcentage fixe du capital épargné, allant généralement de 0,6% à 0,8%. Malgré ce taux apparemment modeste, l'impact financier de ces frais n'est pas négligeable sur le long terme. En ce qui concerne le support en Unités de Compte (UC), plus risqués mais potentiellement plus rémunérateurs, les frais sont décomptés directement en nombre d'UC détenues dans le contrat. Si un épargnant détient 10 unités de compte d'une valeur unitaire de 100 euros, et que les frais de gestion s'élèvent à 1% annuellement, il détiendra dans son portefeuille 9,9 unités de compte après un an. Les frais sur les unités de compte varient, allant de 0,75% à 0,95%. L'investisseur doit donc considérer ces frais comme un facteur essentiel dans le choix de ses investissements et dans le calcul de la rentabilité de son épargne sur la durée.

Les frais d’arbitrages

Les frais d'arbitrage sont une composante essentielle de la gestion d'un contrat d’assurance vie multisupport. Ils entrent en vigueur lorsque le souscripteur décide de dynamiser son portefeuille, réagissant aux mouvements du marché en achetant et en vendant des titres. Une démarche stratégique pour s'adapter aux fluctuations du marché et saisir des opportunités, notamment en Bourse. Contrairement aux frais de courtage inhérents aux PEA (Plan d'Épargne en Actions) ou comptes-titres, ces frais varient selon l'assureur et sont liés aux modifications que le souscripteur souhaite apporter à son allocations. Ils sont souvent proportionnels et peuvent atteindre 1% du montant arbitré. Pour les transactions plus occasionnelles, des frais fixes peuvent être prélevés, atteignant parfois jusqu'à 30 euros par opération d'arbitrage. Certains assureurs offrent également des options d'arbitrages par jeton, où l'assuré bénéficie d'un certain nombre d'opérations sans frais supplémentaires, souvent limitées à trois.

Les frais de sortie ou frais de rachat

Les contrats d'assurance vie comportent des frais de rachat pour les retraits anticipés. Ces frais de sortie, conçus comme des pénalités, compensent l'assureur pour les fonds retirés avant l'échéance prévue. Bien que ces frais puissent varier d'un contrat à l'autre, ils se présentent souvent sous deux formes : un montant fixe ou un pourcentage du total retiré. Ce dernier est plafonné à 5%, conformément à la réglementation en vigueur. C'est une pratique courante visant à décourager les retraits hâtifs et à encourager une vision à long terme de l'épargne. Cependant, de nombreux contrats prévoient un assouplissement des conditions de sortie au fil du temps. Après une détention de contrat de plusieurs années, les frais de rachat peuvent être significativement réduits, voire entièrement supprimés. En outre, la fiscalité associée aux rachats s'adoucit avec le temps. Après huit ans de détention, les épargnants bénéficient d'un abattement sur les gains, rendant les retraits plus attrayants sur le plan fiscal. Cette structure sert à la fois les intérêts des assureurs, en garantissant la stabilité des fonds investis, et ceux des assurés, en leur offrant des perspectives de rendement potentiellement plus élevées sur la durée.

Les frais pour les fonds atypiques

Les contrats d'assurance vie sont souvent associés à cette palette de frais standards, mais il existe d’autres frais moins courants notamment avec l'investissement dans des fonds spécialisés qualifiés d’atypiques. Des fonds d’investissement, comme les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier), les OPCI (Organismes de Placement Collectif Immobilier) ou encore ceux dédiés aux matières premières comme l'or, sont réputés pour leur potentiel de diversification et leur spécificité sectorielle. Ainsi, ces fonds atypiques peuvent comporter des frais distincts et souvent plus élevés en raison de leur gestion coplus complexe. Cela inclut non seulement les frais initiaux, expliqués précédemment, mais aussi parfois des frais de performance. Ces derniers sont prélevés uniquement si le fonds atteint ou dépasse un certain seuil de rentabilité, alignant ainsi les intérêts du gestionnaire avec ceux de l'investisseur.

Bien que ces frais puissent potentiellement réduire le rendement net de l'épargnant, ils sont justifiés par la recherche d'une valeur ajoutée que ces fonds peuvent procurer. Avant d’investir en SCPI dans un contrat d’assurance vie, les épargnants doivent ainsi examiner attentivement ces frais supplémentaires pour s'assurer qu'ils s'alignent avec leurs objectifs d'investissement et la stratégie à long terme envisagée. Pour en savoir davantage concernant l'investissement en SCPI, les épargants peuvent contacter un expert France SCPI.

Les frais optionnels

Les épargnants peuvent également être sujets à d’autres frais s’ils souhaitent ajouter diverses options, leur offrant une protection supplémentaire. Ces options de garantie offrent une sécurité financière renforcée dans des circonstances diverses et entraînent, avec elles, des frais supplémentaire :

  • La garantie plancher de base intervient lors du décès de l'assuré, assurant aux bénéficiaires une pension d’un montant prédéfini, quelle que soit la valeur du contrat à ce moment-là.
  • La garantie plancher cliquet se déclenche pour verrouiller la valeur la plus élevée atteinte par le contrat, garantissant au bénéficiaire un capital au moins égal à ce pic de valorisation.
  • La garantie majorée ou de bonne fin s'engage à ce que l'objectif financier fixé au départ soit réalisé à terme, malgré les turbulences négatives des marchés financiers.
  • La garantie de rente est conçue pour fournir à l'assuré une rente, viagère ou temporaire, après une date spécifique, contribuant à sécuriser un revenu à long terme.
  • La garantie d'exonération du paiement des primes prend le relais pour maintenir le contrat actif sans paiement supplémentaire de l'assuré en cas d'invalidité ou d'incapacité de travail.
  • La garantie de couverture en cas de maladies graves ou de décès prématuré offre un soutien financier en cas de circonstances exceptionnellement difficiles.

Le coût des garanties optionnelles d’assurance varie selon le risque couvert, l'âge de l'assuré, le montant du capital assuré et d'autres facteurs. Les frais peuvent être prélevés sous forme de prime unique ou de suppléments réguliers ou aux contributions déjà prévues dans le contrat d'assurance vie. Il est essentiel pour les souscripteurs d'examiner attentivement les conditions et le coût de ces garanties supplémentaires afin de déterminer si elles sont adaptées à leurs besoins et à leur situation financière et de les mettre en balance avec les avantages qu'elles procurent.

Comment réduire les frais dans l'assurance vie ?

Les frais associés aux contrats d'assurance vie peuvent s'accumuler et impacter significativement la rentabilité des investissements. Avant de choisir les diverses options disponibles dans ces contrats, les épargnants doivent évaluer soigneusement les avantages et inconvénients des garanties optionnelles proposées. En effet, chaque garantie supplémentaire entraîne des frais additionnels, qui ne se justifient réellement que si elles répondent aux besoins spécifiques de chaque épargnant. Il est donc crucial d'examiner chaque situation personnelle avec attention.

Depuis l'expansion de ce produit d’investissement, apprécié pour ses nombreux avantages, le contrat d’assurance vie a suscité un vif intérêt parmi les investisseurs. Avec l'avènement du numérique, de nouveaux contrats d'assurance vie apparaissent en ligne. La souscription d'un contrat en ligne peut s'avérer être une stratégie judicieuse pour l'épargnant. L'économie générée par l'absence des frais sur versement permet ainsi une croissance du capital dès l'investissement initial. Cette réduction des coûts est rendue possible grâce à l'absence de structure physique et de personnel.

Pour ce qui est des frais de gestion, une sélection rigoureuse des fonds est indispensable. Les fonds indiciels ou ETFs, pour Exchange Traded Funds (Fonds négocié en bourse), connus pour leur gestion passive, constituent une solution efficace pour minimiser ces coûts. Selon l'Autorité des Marchés Financiers (AMF), en juin 2023, les frais de gestion annuels de ces fonds étaient en moyenne de 0,37%, variant de 0,09% à 0,85%. Un choix judicieux de ces fonds peut donc entraîner des économies sur le long terme pour les investisseurs soucieux de la performance de leur portefeuille.

Concernant les frais d'arbitrage, les contrats d’assurance vie présentent une gamme variée de modalités, allant de transactions limitées par jeton à une tarification annuelle. Cette diversité est particulièrement pertinente pour les investisseurs envisageant une activité transactionnelle régulière. Une telle flexibilité peut être avantageuse dans la gestion d'une assurance vie multisupport. Il est essentiel d'évaluer ces frais, en considérant la stratégie d'investissement personnelle et des objectifs à long terme, l'objectif étant de trouver un équilibre optimal entre la flexibilité de gestion et les coûts. Ceci permet d'optimiser l'efficacité du portefeuille, en minimisant les dépenses superflues et en maximisant les rendements potentiels.

Quels sont les supports d’investissement au sein de l’assurance vie ?

L'assurance vie séduit un large éventail d'investisseurs grâce à sa diversité et à sa souplesse. Parmi ses atouts, la structure multisupport se distingue nettement du contrat monosupport, en offrant une personnalisation des stratégies d'investissement. Désormais, rares sont les assureurs proposant le contrat monosupport. Le contrat multisupport se positionne au cœur de la stratégie d'investissement, permettant aux épargnants de répartir leurs investissements entre différents types d'actifs et en fonction du profil.

Au sein de l'assurance vie, le contrat multisupport se compose de deux supports, chacun répondant à des objectifs spécifiques. Le premier est le Fonds Euro, essentiellement investi en obligations. Ce fonds garantit le capital et offre des rendements stables, bien que généralement assez modestes. Le Fonds Euro est choisi par les investisseurs privilégiant la sécurité. À l'opposé du spectre d'investissement, le second support, les Unités de Compte (UC), se compose de fonds d'investissement variés. Les UC offrent un potentiel de rendement plus élevé, mais comportent également un risque plus significatif. Elles permettent de diversifier le portefeuille et de viser des performances potentiellement supérieures. Ce support inclut à la fois des fonds immobiliers et mobiliers.

  • Les fonds immobiliers, comme l'indique leur nom, se concentrent sur l'investissement immobilier, notamment via des SCPI. Ce fonds d’investissement permet aux épargnants d'investir dans de l'immobilier professionnel, couvrant des secteurs variés comme la santé, l'éducation, la logistique ou le commerce. Au prorata de leur investissement, les épargnants perçoivent des revenus locatifs générés par les actifs immobiliers.

  • Les fonds mobiliers regroupent une diversité d'actifs financiers, incluant actions, fonds mutuels, ETFs, fonds structurés et diversifiés. Ces fonds offrent une exposition à différents marchés financiers et secteurs, facilitant ainsi la diversification du portefeuille et s'adaptant aux différents profils de risque.

L'intégration des fonds immobiliers et mobiliers au sein des UC permet une diversification accrue de l’enveloppe d'assurance vie. Les investisseurs peuvent ainsi allier la stabilité des investissements immobiliers au potentiel de croissance des marchés financiers, ajustant leurs choix selon leurs objectifs d'investissement et leur tolérance au risque.

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Rubens Zadel
Article écrit par Rubens ZADEL Rédacteur Web Linkedin

Titulaire d'un Bachelor en Journalisme à l'ISCPA Lyon, il se constitue une expérience auprès de différents médias comme Lyon Capitale, Jerusalem Post ou La Manche Libre. Il rejoint les équipes de France SCPI en tant que Rédacteur Web.

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Questions fréquentes

Le contrat d’assurance vie, initialement conçu avec un rôle de prévoyance, a évolué au fil des décennies. Désormais, il se positionne comme un outil polyvalent d’épargne et d’investissement. L'assurance vie est une plateforme flexible, permettant à chaque épargnant d'investir dans une variété de produits financiers et immobiliers.
Contrairement à d'autres produits financiers, tels que les livrets d'épargne, les contrats d'assurance vie ne sont pas soumis à une limite de détention. Chaque contrat présente ses propres caractéristiques, et tous n'offrent pas le même éventail d'Unités de Compte (UC). Pour les épargnants désireux de diversifier leurs placements, détenir plusieurs contrats d’assurance vie peut s'avérer être une stratégie avantageuse.
La structure flexible du contrat d’assurance vie ouvre la porte à une vaste gamme de produits d'investissement pour les épargnants. Parmi les options disponibles, ils peuvent choisir d'investir dans des Fonds en euros, des actions en Bourse, des valeurs mobilières, ou même dans des fonds immobiliers tels que les SCPI. Cependant, il est important de noter que l'investissement via un contrat d’assurance vie implique souvent des frais supplémentaires, lesquels influencent la rentabilité de l'investissement.

Quelques questions fréquentes