Une évolution des besoins du secteur immobilier
Les députés ont en effet constaté que la France avait des besoins importants quant aux financements liés au secteur immobilier notamment pour les résidences étudiantes, les résidences seniors et celles d’hébergement touristiques.
Le législateur a également constaté que les attentes dans l’immobilier commercial ont fortement évolué : les preneurs à bail souhaitent bénéficier de prestations supplémentaires : conciergerie, restauration, etc. Ces nouvelles attentes sont directement liées à des révolutions numériques et aux nouveaux comportements qu’elles engendrent. Entre autres la demande croissante d’espaces de travail partagés : les lieux de coworking.
Ces espaces pour lesquels la demande ne cesse de grandir sont les lieux de travail de demain qui répondent généralement aux dernières normes environnementales et écologiques. Il paraît donc essentiel d’accompagner le développement de l’offre, en particulier pour les travailleurs indépendants .
Des amendements en adéquation avec l’offre
Grâce à ces nouveaux amendements, la législation qui freinait jusqu’ici la capacité des SCPI à investir dans des biens qui offrent ces services, s’assouplit donc pour laisser aux sociétés de gestion la possibilité de s’inscrire dans cette politique d’innovation dans l’immobilier.
Cantonné à l’acquisition, la construction et la gestion d’immeubles destinés à la location, l’objet social des SCPI de rendement s’étend désormais à la possession de biens meubles et va également permettre aux SCPI d’acquérir tous les équipements nécessaires à la « bonne gestion du patrimoine », tels que des réseaux informatiques, téléphoniques, etc.
Investir dans les SCPI permet ainsi indirectement de financer les biens meublés et meublants afin de compléter l’offre immobilière et surtout de permettre d’offrir un nouveau débouché aux capitaux en favorisant la création de valeur et l’innovation productive.